My head is so heavy, my neck hurts, I feel electrical sparks in my brain and my whole body is so tired that even climbing a few steps is beyond my capacity... Welcome to malaria world! The disease is endemic in Congo, so I am not really surprised to have caught it. I tried to be careful – i.e. sleep with a net, use insect repellant, avoid short sleeves and shorts at night – but in the end I guess I was just not lucky. Mind you, malaria is very common here, Congolese regularly get it, just like the flu. But since they are exposed to the parasite since their birth, they develop a natural immunity... Hence, the disease is generally trivialised; but it does not mean that it does not kill. Most people here will tell you they know someone who died of malaria. But few apply preventive measures, that is just the way it is, in a culture which is predominantly fatalistic and where people have very limited means to protect their houses/shelters against insects.
Foreigners who come to Congo generally take preventive treatments, but these are not 100% effective and their side effects can be rebarbative. Doctors have different approaches. Some do not recommend preventive treatments for long stays, others recommend it anyway. In the end, to each his own decision! The bad news is that the parasite prevailing in Congo, Falciparum, is the most dangerous, the one responsible for the deadly cerebral malaria, if not treated. The good news is that if treated, the parasite should not trigger further episodes contrarily to other existing malaria types...
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Remarques sur le Congo Brazzaville
Ce blog se veut avant tout un espace de réflexion sur mes aventures en terre congolaise... C'est aussi une façon de garder le contact ou d'en créer, alors surtout, écrivez-moi! Au plaisir de vous lire... J'oubliais, ce blog est un projet multilingue...
I created this blog as a space of reflection on my experiences in Congo Brazzaville. The point is also to stay in touch or to create new contacts, so please do write me! Also, this is a multilingual project, so go ahead in the language of your choice (English, French or any other latin languages should be fine). Looking forward to reading you...
I created this blog as a space of reflection on my experiences in Congo Brazzaville. The point is also to stay in touch or to create new contacts, so please do write me! Also, this is a multilingual project, so go ahead in the language of your choice (English, French or any other latin languages should be fine). Looking forward to reading you...
jeudi 31 mars 2011
jeudi 24 mars 2011
Reconnecting...
Je reprends ces pages après 2 mois d'absence de la blogosphère... il faut dire que la notion du temps ici est un peu différente... Et puis, ici, on dirait que les barrières se multiplient dès que vous entamez un projet; dans ce cas-ci, par exemple, il faut préciser que l'accès à internet n'est pas très facile. Il y a bien quelques cybercafés, mais souvent ils ferment assez tôt, comme tout le reste d'ailleurs! Après 18h ou 19h, difficile de trouver une boutique ouverte! Mais je reviendrai sur les heures d'ouvertures dans un prochain post, je parlais de l'accès à internet. Difficile en effet. Outre les cybers, on peut bien sûr espérer avoir un accès à domicile. Mais cela reste l'apanage des plus privilégiés.... Une connexion de base pour un accès illimité commence à 60 $ ÉU par mois, c'est-à-dire le prix d'un loyer pour une chambre dans un des quartiers populaires de la capitale. Et à ce prix là, vous avez une connexion d'une lenteur extrême (56 Kb) via le réseau de téléphonie cellulaire – rappelez-vous les débuts de l'internet et les connexion dial-up avec les modem 56K! Autant dire qu'avec ce débit, vous êtes coupés de la plupart des fonctionnalités modernes du web... Alors pour être vraiment « connecté » il vous faut délier les cordons de la bourse... Les services « haute vitesse » proposés peuvent vous faire sourire (128 – 256 Kb) mais leurs prix (150 à 300 $ ÉU/mois) vous font plutôt rire jaune... Ainsi en est-il de la fracture numérique... La République du Congo et ses citoyens sont absents du web ou presque. À croire que cela arrange les autorités: auraient-elles choisi de ne pas investir dans les infrastructures afin d'éviter que la « masse » ne se connecte? À suivre l'actualité ces jours-ci, l'hypothèse ne semble pas sans fondement...
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